Le mot hot-dog, d’après Bruce Kraig, historien du hot-dog, ferait référence à une autre importation des immigrants allemands de la fin du XIXe siècle, le teckel ou basset, mieux connu sous son surnom de saucisse sur pattes ou chien-saucisse. Les saucisses « dachshunds » (mot allemand pour désigner ce chien), qui sont à l’origine des hot-dogs, auraient été ainsi nommées pour plaisanter sur la provenance de la viande utilisée pour les confectionner, de même qu'aujourd'hui on dit des raviolis chinois pour invoquer la possibilité qu'ils seraient fourrés de viande de chat. On sait que dans les années 1890, les stands ambulants utilisés pour vendre les premiers hot-dogs étaient souvent appelés « dog-carts ». De « saucisses de chiens » à « chiens chauds », le pas était aisé à franchir, et il le fut probablement par des vendeurs enthousiastes lors d’une partie de baseball : « Elles sont chaudes mes saucisses de chien, elles sont chaudes ! » ou, en anglais : « Hot dogs, hot dogs ! »
L'appellation « chien-chaud »
Jusqu'aux années 60, le terme « chien-chaud », qui est en fait un calque du mot anglophone « hot dog », était utilisé au Québec.[1] Même si le mot « chien-chaud » est un calque de l'anglais, l'Office de la langue française (maintenant connu sous le nom de l'Office québécois de la langue française) n'a pas condamné ce mot. De nos jours, le mot « hot-dog » a presque entièrement rayé le mot « chien-chaud », qui a inspiré un restaurant québécois à prendre le nom de : Le roi du chien-chaud.
Dans certaines langues, on y retrouve aussi des traductions littérales du terme « hot-dog », notamment le perro caliente en espagnol, et le Re Gou en chinois.